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Neil Young

Non Connecté cush
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Membre Disque Diamant
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Posté le 26/12/14 à 09:18
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2009- Encore un album secoué par la critique, un album sur les bagnoles qui deviendra vite un album à écouter en bagnole... Il faut dire qu'il arrive après l'excellent Chrome Dream II et le public est exigeant, sans doute à juste titre... Un album de Neil Young se doit d'être irréprochable, dur d'être une légende!
C'est un album à thème, entre voiture et écologie, Neil possède une vieille Lincoln Continental de 1959, une pièce de collection qu'il aime et qui est bien polluante, il a transformé le moteur pour en faire un engin écolo dont la technologie, s'il était généralisée, serait propre à améliorer le sort de la planète... La moitié des titres ici tournera autour de ce projet militant, il n'a pas perdu la foi.
On passe sur la pochette bancale, des photos réalisées avec un téléphone, floues et mal cadrées, comme s'il jouait de son image auprès de son public: Quel Neil Young se cache à l'intérieur de cet album?

Il n'y a pas d'album de Neil sans une perle, hormis sans doute pendant la période Geffen. A l'écoute un titre se détache de la masse, différent des autres par le style et les sonorités, c'est "Light a Candle", titre acoustique, sobre et mélodique, la simplicité de Neil fait mouche et la ballade nous touche, un peu avant la fin de l'album. Comme s'il nous disait: "Ah! je vous ai eu, hein?"
Pourtant, pour le reste pas de naufrage, au milieu de titres convenus se cachent quelques surprises qui forgent un album majoritairement agréable. On remarque "When Worlds Collide", le titre d'ouverture, parsemé de riffs assassins;" Fuel Line", puissant et malin; "Just Singing a Song" bien foutu et très addictif; "Cough up the Bucks" qui porte sur lui les cordes pour le pendre (ce phrasé rap audacieux et risqué); le très soul "Hit the Road"...

En somme un album honorable souvent jugé trop sévèrement.

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Non Connecté cush
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Posté le 26/12/14 à 09:21

Non Connecté cush
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Posté le 26/12/14 à 09:24

Non Connecté luxfan
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Posté le 26/12/14 à 14:05
Ah Neil Young....j'y arrive pas, c'est comme Dylan et Springsteen, j'ai toujours cette sensation d'entendre à chaque fois la même chanson, pour d'autres oreilles c'est très certainement différent, comme disait John Peel à propos du groupe "The Fall" toujours la même chose et à chaque fois différent", car il est évident qu'il n'y a pas deux Neil Young. J'ai pourtant écouté "Everybody Knows This Is Nowhere", "After The Gold Rush", biensur "Harvest", "On The Beach", "American Stars 'N Bars", "Re-ac-tor" (le seul que j'ai conservé). Même s'il m'interpelle plus en compagnie du Crazy Horse, j'arrive pas à adhérer vraiment, mais tes chroniques Cush me donnent envie de m'y recoller, peut être que l'écoute de ses derniers albums.....

Non Connecté cush
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Posté le 26/12/14 à 16:53

luxfan a écrit :
Ah Neil Young....j'y arrive pas, c'est comme Dylan et Springsteen, j'ai toujours cette sensation d'entendre à chaque fois la même chanson, pour d'autres oreilles c'est très certainement différent, comme disait John Peel à propos du groupe "The Fall" toujours la même chose et à chaque fois différent", car il est évident qu'il n'y a pas deux Neil Young. J'ai pourtant écouté "Everybody Knows This Is Nowhere", "After The Gold Rush", biensur "Harvest", "On The Beach", "American Stars 'N Bars", "Re-ac-tor" (le seul que j'ai conservé). Même s'il m'interpelle plus en compagnie du Crazy Horse, j'arrive pas à adhérer vraiment, mais tes chroniques Cush me donnent envie de m'y recoller, peut être que l'écoute de ses derniers albums.....


Voilà un retour bien sympathique, fort heureusement "nous ne sommes pas tous faits avec le même moule" et les goûts sont parfois partagés mais aussi souvent opposés, et c'est bien comme ça, ils évoluent également selon l'âge et la génération. J'étais ado quand Harvest est sorti et ça a fait l'effet d'une bombe, on écoutait Hendrix, Creedence, le Floyd, Les Stones, les Doors, Zappa, le velvet, Lou Reed et bien sûr Neil dont l'album se retrouvait un peu partout là où on se posait. Imagine "Harvest" et "Berlin" sortis en moins d'un an. Les filles pleuraient d'émotion en écoutant la musique !
On écoutait Dylan et Léonard Cohen aussi, c'est sans doute plus facile quand on est tombé dedans quand on était petit...Faut pas aller trop contre sa nature et chacun a ses limites, pour ce qui me concerne l'habitude du free et des musiques un peu "extrêmes" m'offre une amplitude assez grande mais le métal un peu bourrin et simpliste, je n'y arrive plus. Motorhead et Slayer, j'adore mais Iron Maiden et Queen au secours...

Pour en revenir à Neil, s'il n'y en a qu'un seul, son éventail musical est très large, il transcende les genres, du folk au country jusqu'à être le père spirituel du grunge, il s'est même risqué à la musique électronique et des albums tels que "Dead man" ou "Arc" marquent la délimitation d'un spectre sonore hors du commun. Je le trouve immense et son talent ne cesse d'évoluer, malgré l'âge. Comme Johnny Cash, on ne sait à quel moment il a été le plus grand. En ce moment cette petite cure de Neil Young me fait franchement bien plaisir, "Le Noise" qui enchante mes oreilles en tapant ces quelques lignes me conforte mais surtout me transporte.
Les superlatifs bien sûr ne visent pas à convaincre ni à justifier, mais à partager. Souvent les habitudes d'écoute sont assez conservatrices, mais une oreille curieuse peut se laisser surprendre par un accent nouveau ou la délicatesse d'une mélodie...
En attendant tu peux écouter les extraits you tube pour te faire une idée, il faut cependant pousser le son et la qualité est franchement moindre, m'enfin ça ne m'a pas empêcher d'apprécier Rival Sons !

Non Connecté ludovico
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Posté le 26/12/14 à 20:46

luxfan a écrit :
Ah Neil Young....j'y arrive pas, c'est comme Dylan et Springsteen, j'ai toujours cette sensation d'entendre à chaque fois la même chanson, pour d'autres oreilles c'est très certainement différent, comme disait John Peel à propos du groupe "The Fall" toujours la même chose et à chaque fois différent", car il est évident qu'il n'y a pas deux Neil Young. J'ai pourtant écouté "Everybody Knows This Is Nowhere", "After The Gold Rush", biensur "Harvest", "On The Beach", "American Stars 'N Bars", "Re-ac-tor" (le seul que j'ai conservé). Même s'il m'interpelle plus en compagnie du Crazy Horse, j'arrive pas à adhérer vraiment, mais tes chroniques Cush me donnent envie de m'y recoller, peut être que l'écoute de ses derniers albums.....


Je n'adhère pas à cet avis, justement Neil Young se renouvelle à chaque disque, et sans parler des différents albums live tantôt acoustique (Live At The Massey Hall, Cellar Door), ou plus rock et énergique (Fillmore East, Live Rust).

Non Connecté luxfan
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Membre Disque Diamant
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Posté le 26/12/14 à 21:53

cush a écrit :
(citation)


Voilà un retour bien sympathique, fort heureusement "nous ne sommes pas tous faits avec le même moule" et les goûts sont parfois partagés mais aussi souvent opposés, et c'est bien comme ça, ils évoluent également selon l'âge et la génération. J'étais ado quand Harvest est sorti et ça a fait l'effet d'une bombe, on écoutait Hendrix, Creedence, le Floyd, Les Stones, les Doors, Zappa, le velvet, Lou Reed et bien sûr Neil dont l'album se retrouvait un peu partout là où on se posait. Imagine "Harvest" et "Berlin" sortis en moins d'un an. Les filles pleuraient d'émotion en écoutant la musique !
On écoutait Dylan et Léonard Cohen aussi, c'est sans doute plus facile quand on est tombé dedans quand on était petit...Faut pas aller trop contre sa nature et chacun a ses limites, pour ce qui me concerne l'habitude du free et des musiques un peu "extrêmes" m'offre une amplitude assez grande mais le métal un peu bourrin et simpliste, je n'y arrive plus. Motorhead et Slayer, j'adore mais Iron Maiden et Queen au secours...

Pour en revenir à Neil, s'il n'y en a qu'un seul, son éventail musical est très large, il transcende les genres, du folk au country jusqu'à être le père spirituel du grunge, il s'est même risqué à la musique électronique et des albums tels que "Dead man" ou "Arc" marquent la délimitation d'un spectre sonore hors du commun. Je le trouve immense et son talent ne cesse d'évoluer, malgré l'âge. Comme Johnny Cash, on ne sait à quel moment il a été le plus grand. En ce moment cette petite cure de Neil Young me fait franchement bien plaisir, "Le Noise" qui enchante mes oreilles en tapant ces quelques lignes me conforte mais surtout me transporte.
Les superlatifs bien sûr ne visent pas à convaincre ni à justifier, mais à partager. Souvent les habitudes d'écoute sont assez conservatrices, mais une oreille curieuse peut se laisser surprendre par un accent nouveau ou la délicatesse d'une mélodie...
En attendant tu peux écouter les extraits you tube pour te faire une idée, il faut cependant pousser le son et la qualité est franchement moindre, m'enfin ça ne m'a pas empêcher d'apprécier Rival Sons !


Comme tu dis Cush, on est pas tous fait avec le même moule et loin de moi l'envie de dénigrer Neil Young et ses adeptes, ce serait grossier et puéril, il est évident que Neil Young a acquis un certain statut au fil du temps, statut justifié par ses qualités artistiques, la question est pourquoi je n'y accroche pas alors que je suis friand de musique de "tous" styles et époques, j'avais 1 an quand "Berlin" de Lou Reed est sorti et encore aujourd'hui j'aime cet album.

"Faut pas aller trop contre sa nature et chacun a ses limites" je crois que comme beaucoup j'ai commencé par découvrir les grands classiques du rock, ceux que tu cites plus haut, puis j'ai continué à fouiller et donc à découvrir des artistes moins connus jusqu'à ne plus savoir quel est ma nature, je suis curieux de toute sorte de musique tant qu'elle est joué avec sincérité et conviction et qu'elle ne sent pas le réchauffé, d'ailleurs je ne trouve pas non plus Rival Sons désagréable mais je me dis qu'il serait peut être plus judicieux de compléter ma collec de Black Sabbath....pareil pour le nouvel AC/DC, pourquoi l'acheter ? Ils sortent toujours le même depuis un bail, malgré tout le respect que j'ai pour eux. Maiden j'y arrive pas non plus, j'ai pourtant rien contre le hard et le métal, en ce qui concerne Queen j'ai beaucoup écouté pendant mon adolescence et il est clair que tout n'est pas sauvable, mais certains morceaux sont restés bons.

A propos de Neil Young qui est considéré comme le père du grunge, je ne comprend pas bien pourquoi, normal me diras tu puisque je connais mal Neil Young. Pour moi le père du grunge c'est Iggy Pop, le grunge découlant du punk, Iggy étant le parrain du punk....


Non Connecté cush
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Posté le 27/12/14 à 07:36

luxfan a écrit :


Comme tu dis Cush, on est pas tous fait avec le même moule et loin de moi l'envie de dénigrer Neil Young et ses adeptes, ce serait grossier et puéril, il est évident que Neil Young a acquis un certain statut au fil du temps, statut justifié par ses qualités artistiques, la question est pourquoi je n'y accroche pas alors que je suis friand de musique de "tous" styles et époques, j'avais 1 an quand "Berlin" de Lou Reed est sorti et encore aujourd'hui j'aime cet album.

"Faut pas aller trop contre sa nature et chacun a ses limites" je crois que comme beaucoup j'ai commencé par découvrir les grands classiques du rock, ceux que tu cites plus haut, puis j'ai continué à fouiller et donc à découvrir des artistes moins connus jusqu'à ne plus savoir quel est ma nature, je suis curieux de toute sorte de musique tant qu'elle est joué avec sincérité et conviction et qu'elle ne sent pas le réchauffé, d'ailleurs je ne trouve pas non plus Rival Sons désagréable mais je me dis qu'il serait peut être plus judicieux de compléter ma collec de Black Sabbath....pareil pour le nouvel AC/DC, pourquoi l'acheter ? Ils sortent toujours le même depuis un bail, malgré tout le respect que j'ai pour eux. Maiden j'y arrive pas non plus, j'ai pourtant rien contre le hard et le métal, en ce qui concerne Queen j'ai beaucoup écouté pendant mon adolescence et il est clair que tout n'est pas sauvable, mais certains morceaux sont restés bons.

A propos de Neil Young qui est considéré comme le père du grunge, je ne comprend pas bien pourquoi, normal me diras tu puisque je connais mal Neil Young. Pour moi le père du grunge c'est Iggy Pop, le grunge découlant du punk, Iggy étant le parrain du punk....


Merci pour ta réponse très argumentée, je suis d'accord quasiment avec tout ce que tu dis. J'ai aussi pensé qu'il y avait peu d'intérêt à porter de l'attention aux artistes qui jouent toujours le même album ou même le même morceau, longtemps j'y ai cru, comme à une évidence. Puis est arrivé le contre-exemple, Tinariwen, groupe que l'on peut classer dans cette catégorie. Je ne comprends pas la langue, l'identité musicale est très forte, mais je ne m'en lasse pas, allant jusqu'à explorer la discographie.
D'un autre côté on peut être sujet à des emballement passagers, on n'aime pas la même musique toute sa vie...
Pour ce qui est du rapport de Neil Young avec le grunge, c'est dû, je pense aux sonorités un peu crades et low-fi de son jeu en autre en compagnie du Crazy, après un coup d'oeil sur le net, on estime que cette "paternité" (ou même grand-paternité) commencerait avec l'album "Everybody Knows This Is Nowhere" de 1969. Le groupe Pearl Jam a par ailleurs accompagné Neil sur "Mirror Ball", un des meilleurs albums de Neil Young. Dinosaur Jr et d'autres auraient revendiqué son influence...Et pour finir des paroles de "Hey Hey my my" auraient été retrouvées dans la lettre d'adieu de Kurt Cobain...

Non Connecté cush
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Posté le 27/12/14 à 08:31
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Le noise est sorti en 2010, une fois de plus Neil va surprendre et prendre son public à revers. Il joue seul accompagné de ses guitares, mais deux morceaux seulement sont acoustiques, "Love and war" et "Peaceful Valley Boulevard". Pas d'influence country, de l'électrique, le son est torturé, sombre et même inquiétant. C'est peut-être la mort de l'un de ses amis musiciens les plus proches, Bill Keith, qui explique cette atmosphère, à la fois crépusculaire et toute en retenue. De ce qu'il a fait par le passé, ce qui se rapproche le plus c'est sans doute la B.O. de "Dead Man". Le producteur Canadien Daniel Lanois est aux manettes, créant du même coup un jeu de mot avec le titre de l'album, son influence est prépondérante sur le son, réverb, écho, effets spéciaux divers, sans doute lui reprochera t-on d'avoir la main un peu lourde sur la prolongation des effets à la fin de certains morceaux...

Mais tout cela est secondaire, pour ce qui me concerne je place cet album très haut. Les deux morceaux acoustiques, un par face, illuminent l'album, Neil y chante avec une émotion retenue avec la voix au bord de la fêlure. Sans conteste deux pièces majeures dans la discographie du loner. " The Hitchhiker", "Angry World" et "Sign of love " sont également de très bons titres, à soixante-cinq ans Neil conserve une verve créatrice et une capacité à émouvoir exceptionnelle, sans doute son meilleur album de la décennie.



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Non Connecté cush
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Posté le 27/12/14 à 08:35

Non Connecté cush
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Posté le 27/12/14 à 08:36

Non Connecté cush
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Membre Disque Diamant
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Posté le 27/12/14 à 08:39


“Hitchhiker”

When I was a hitchhiker on the road
I had to count on you
But you needed me to ease the load
And for conversation too
Or did you just pass on through?

You didn’t see me in Toronto
When I first tried out some hash
Smoked through a pen and I’ll do it again
But I didn’t have the cash
I didn’t have the cash.

Then I tried amphetamines
And my head was in a glass
Taped underneath the speedometer wires
Of my ’48 Buick’s dash.
But I knew that wouldn’t last.

Then came California
Where I first saw open water
In the land of opportunity
I knew I was getting hotter
I knew I was getting hotter.

But the neon lights
And the endless nights
Fame took me by surprise
The doctor gave me valium
But I still couldn’t close my eyes
I still couldn’t close my eyes.

Then came paranoia
And it ran away with me
I would not sign my autograph
Or appear on TV
Or see or be seen.

Living in the country
Looked good to me
Smoking grass while the summer past
In the real organic sea
Where everything was green.

Then we had a kid and we split apart
I was living on the road
A little cocaine went a long, long way
To ease that different load
But my head did explode
My head did explode.

I thought I was an Aztec
Or a runner in Peru
I would build such beautiful buildings
To house the chosen few
Like an Inca from Peru.

(new verse?)
How many years are come and gone
Like friends and enemies
I tried to leave my past behind
But it’s catching up with me

I don’t know how I’m standing here
Living in the light
Thankful for my children
And my faithful wife

Written by Neil Young

Non Connecté luxfan
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Posté le 27/12/14 à 13:24

cush a écrit :


“Hitchhiker”

When I was a hitchhiker on the road
I had to count on you
But you needed me to ease the load
And for conversation too
Or did you just pass on through?

You didn’t see me in Toronto
When I first tried out some hash
Smoked through a pen and I’ll do it again
But I didn’t have the cash
I didn’t have the cash.

Then I tried amphetamines
And my head was in a glass
Taped underneath the speedometer wires
Of my ’48 Buick’s dash.
But I knew that wouldn’t last.

Then came California
Where I first saw open water
In the land of opportunity
I knew I was getting hotter
I knew I was getting hotter.

But the neon lights
And the endless nights
Fame took me by surprise
The doctor gave me valium
But I still couldn’t close my eyes
I still couldn’t close my eyes.

Then came paranoia
And it ran away with me
I would not sign my autograph
Or appear on TV
Or see or be seen.

Living in the country
Looked good to me
Smoking grass while the summer past
In the real organic sea
Where everything was green.

Then we had a kid and we split apart
I was living on the road
A little cocaine went a long, long way
To ease that different load
But my head did explode
My head did explode.

I thought I was an Aztec
Or a runner in Peru
I would build such beautiful buildings
To house the chosen few
Like an Inca from Peru.

(new verse?)
How many years are come and gone
Like friends and enemies
I tried to leave my past behind
But it’s catching up with me

I don’t know how I’m standing here
Living in the light
Thankful for my children
And my faithful wife

Written by Neil Young


Sont ce des paroles autobiographiques ?

Non Connecté cush
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Membre Disque Diamant
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Posté le 27/12/14 à 15:37

luxfan a écrit :

Sont ce des paroles autobiographiques ?


Je ne connais pas l'histoire de sa vie, mais j'ai toujours pensé que ces paroles étaient autobiographiques, comme il l'écrit ici, il a toujours su tirer parti au maximum des instruments d'écriture...


Non Connecté cush
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Posté le 28/12/14 à 19:26
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Chrome Dreams II
est sorti en 2007. Lors de la décennie 2000-2010 c'est certainement l'album qui a reçu les meilleures critiques à sa sortie, si l'on ne tient pas compte de la mise en circulation d'enregistrements anciens datant du siècle dernier. Il a souvent été salué comme marquant le renouveau de Neil Young. Pourtant le titre interpelle, quel est ce "2" qui suit Chrome Dream ? Où est passé le "1"?
Le mystère n'est pas bien grand et largement diffusé lors de la sortie de l'album, le Chrome 1 est resté à l'état de projet en... 1976 ! Il devait alors comprendre quelques titres restés fameux ( Pocahontas, Helpless, Like A Hurricane, Sedan Delivery... ) et éparpillés sur d'autres albums ( Americans Star's n bar; Rust Never Fleep, Freedom... )

Cet album-ci est donc né en partie de fonds de tiroirs de différentes périodes. Par exemple "Beautiful Bluebird" a été écarté de l'album "Old ways" et surtout "Ordinary People" qui aurait dû se trouver sur l'album "This Note’s For You" était resté à l'état mythique, gravé dans les souvenirs des spectateurs qui assistaient à ses concerts, "le titre était si puissant qu'il écrasait tout ce qu'il entourait" déclara Neil. Enregistré ici il occupe toute la face deux et dure dix-huit minutes, il est considéré comme étant le "cheval de bataille" de cet album. Il fait appel aux cuivres et consiste en une longue suite de couplets cisaillés par les guitares. La face quatre est elle aussi composée d'un seul titre "No hidden path" qui ne démérite pas non plus, s'étalant sur quatorze minutes, il se montre plus varié et moins répétitif et lui dispute la place honorifique de meilleur titre de l'album: Neil n'est jamais aussi bon que lors de ces longues chevauchées lui ouvrant un immense espace à défricher.

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On remarquera que l'ordre des morceaux diffère de celui qui est proposé sur le CD, le support vinyle ayant ses exigences propres. Pour le reste, rien à jeter, il n'y a pas de titre faible ou en-dessous. De superbes ballades (Beautiful Bluebird, Shining Light, The Believer) alternent avec des rocks bien décapants (Spirit road, Dirty old man). "The Way " est un peu à part, le morceau est joué principalement au piano et accompagné par une chorale d’enfants, l'exercice est souvent casse-gueule, basculant parfois dans le racolage, mais le Loner s'en sort avec les honneurs.
On comprend bien que cet album, teinté de nostalgie, est très disparate et que les titres forment des pièces de puzzle qui ne s'agencent pas très bien ensemble, mais c'est là la seule faiblesse d'un album très réussi.
( Ah oui, j'allais oublier, la pochette est quand même bien pourrie ).

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Non Connecté cush
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Posté le 28/12/14 à 19:34

Non Connecté cush
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Posté le 28/12/14 à 19:36

Non Connecté cush
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Posté le 29/12/14 à 07:38
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Pas de surprise si je vous dis que Neil est exceptionnel en Live, il a ponctué sa carrière de nombreux enregistrements dont certains constituent parmi le meilleur de sa discographie. Celui-ci date de 1997 (l'année du cheval, donc) et est sorti juste après Broken arrow. Il est entouré de sa meilleur garde, le Crasy, ça va ruer dans les paddocks, c'est sûr ! La même année sort un film du même nom réalisé par Jim Jarmusch, le réalisateur de Dead Man. Il a filmé la tournée de 1996 en Europe et aux States et le documentaire est passionnant, mais attention, le double album n'est pas la B.O. du film et les chansons présentes ici sont différentes. De la même façon, les titres ne font pas doublon avec "Weld", ou "Rust never Sleep" et seul "When you dance you can really love" se retrouve sur "Live Rust". Du coup on ne retrouve pas non plus les grandes pièces maîtresses des concerts en Live !

C'est donc un album à base de titres moins connus qui nous est proposé. Un titre se remarque immédiatement par le style noisy de son interprétation, les guitares se font lourdes, les sons s' étirent, crient et pleurent. "Dangerbird" sur la quatrième face, long de treize minutes et trente secondes restera la meilleure pièce de l'album, déchirante et hypnotique. "Prisonners", le dernier titre de l'opus nous sort de la torpeur avec son rock échevelé et survitaminé.
Entre temps nous aurons apprécié la belle version de "When You Dance I Can Really Love" pleine de souvenirs et seul classique présent ici, et le superbe "Pocahontas" dans une version électrifiée. On remarque également deux titres tirés de Broken Arrow, "Big Time" et le magnifique "Slip Away".
Un bon album donc, même s'il ne rentre pas dans le panthéon des meilleurs "live" du Loner.


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Non Connecté cush
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Posté le 29/12/14 à 07:40



Non Connecté cush
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Posté le 29/12/14 à 07:43

Non Connecté cush
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Posté le 30/12/14 à 08:38
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Encore un Live, celui-ci date de la tournée 2000, comme indiqué sur la pochette il est entouré d'amis et de parents. Outre les habitués (Ben Keith, Spooner Oldham, Donald "Duck" Dunn et Jim Keltner) on remarque son épouse, sa sœur et une guest star, Chrissie Hynde des Pretenders qui joue de la guitare et chante sur "All along the watchtower". Sans arriver au niveau des meilleurs Live de Neil en électrique (Time Fades Away, Rust Never Sleeps, Live Rust et Weld ) Road Rock contient quelques versions de classiques bien senties.

Dès la première plage nous voilà transportés en 1969 sur l'album "Everybody Knows This Is Nowhere" avec l'inoubliable "Cowgirl In The Sand". Dix-huit minutes de bonnes guitares, bien chaudes, avec les ralentissements et les accélérations qu'on aime bien, la voix unique de Neil qui creuse dans les bonnes années, sans nul doute c'est une des bonnes interprétation du titre, même si ce n'est pas là l'ultime version, l'entourage assure mais ce n'est tout de même pas au niveau du Crasy...

Ces constatations étant posées on appréciera également la version, assez rarement enregistrée en Live de "Words" issue du mythique "Harvest". Une interprétation assez fidèle qui vous prend aux tripes et vous plonge dans les souvenirs, les frissons sont garantis. La magie opère, ils ne sont pas si nombreux les musiciens capables de tirer les manettes qui agissent sur ces cordes- là...
L'album se ferme avec une version d'un "All along the Watchtower" un peu mitigé. Le plaisir d'écouter le titre est présent, c'est devenu un standard chargé d'une telle puissance qu'il en faudrait vraiment beaucoup pour l'anesthésier, mais les interventions vocales de la Guest Star sont moyennes (enfin je trouve). "Tonight's the night " est aussi un peu mou du g'nou. Côté nouveautés on appréciera la version de "Fool For Your Love", un inédit de la période "This Note's for You".

Un album avec quelques atouts mais un achat qui ne sera pas prioritaire pour les amateurs du Loner.

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Non Connecté cush
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Posté le 30/12/14 à 08:45


Ce n'est pas la version de l'album, mais elle provient de la même tournée (2000). Celle de l'album provient de San Diego et ici nous sommes à Denver une semaine plus tôt (Profitez-en pour améliorer votre Espagnol).

Non Connecté cush
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Posté le 30/12/14 à 08:58

Non Connecté jerem
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Membre maxi 45t
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Posté le 30/12/14 à 09:32
"Le Friends & Relatives" a été capté au Red Rocks, lieu magique à côté de Denver.

Et l'énorme orage qui tombe quasi simultanément avec les coups de boutoir du Loner sur sa Les Paul donne quand même une impression quasi mystique à sa musique, un peu comme une danse de la pluie...

Non Connecté cush
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Posté le 30/12/14 à 10:08

jerem a écrit :
"Le Friends & Relatives" a été capté au Red Rocks, lieu magique à côté de Denver.

Et l'énorme orage qui tombe quasi simultanément avec les coups de boutoir du Loner sur sa Les Paul donne quand même une impression quasi mystique à sa musique, un peu comme une danse de la pluie...


Le LP original ne fait pas mention avec précision de la date et du lieu d'origine de la capture. Seule l'année est indiquée sur l'insert. Par contre l'article Wiki donne quelques précisions:
Wiki

Track listing
All tracks composed by Neil Young; except where indicated

"Cowgirl in the Sand" – 18:11 - San Diego 9/25/2000
"Walk On" – 4:01 - Vancouver 10/1/2000
"Fool for Your Love" (previously unreleased) – 3:20 - Santa Barbara 9/28/2000
"Peace of Mind" – 4:52 - Vancouver 10/1/2000
"Words" – 11:07 - Vancouver 10/1/2000
"Motorcycle Mama" – 4:12 - San Diego 9/25/2000
"Tonight's the Night" – 10:34 - San Diego 9/25/2000
"All Along the Watchtower" (Bob Dylan) – 8:11 - Cleveland 8/29/2000

Ce qui est en contradiction avec la page Wiki France:
Road Rock Vol. 1: Friends and Relatives est un album de Neil Young enregistré en public les 19 et 20 septembre 2000 au Red Rocks Amphitheatre de Denver.
Wiki France

Peut-être un indice: la version de Denver indique 17 minutes et celle de l'album 18, m'enfin...Quoiqu'il en soit un album bien sympathique...

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