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Neil Young

Non Connecté cush
Inscrit le : 18/02/11
Membre Disque Diamant
3236 messages
Posté le 28/01/15 à 11:57


De nombreux autres extraits sur le tube.
Jim Jarmusch a également filmé le documentaire "Year of the Horse" retraçant la tournée de Neil Young et Crazy Horse de 1996.

Non Connecté rockit
Inscrit le : 07/08/13
Membre Disque Platine
1506 messages
Posté le 28/01/15 à 17:07
Superbe ton topic sur Neil Young... surtout qu'en général tu parle des disques que je connais moins, voir pas du tout.

Juste une petite remarque a propos de ça


cush a écrit :

La face quatre est sauvée par l'interprétation d'une nouvelle chanson de Neil "Soldier", qui ne sera plus reprise en vinyle par la suite, me semble t-il...



"Soldier"

Soldier, your eyes,
they shine like the sun
I wonder why.
Soldier, your eyes
shine like the sun
I wonder why.

Jesus, I saw you
walkin' on the river
I don't believe you.
You can't deliver right away
I wonder why.

Jesus, your eyes
shine like the sun
I wonder why.


En fait, ce morceau fait également partie de la triple compilation Decade... mais par contre je n'ai pas vérifié si c'etait la même version

Non Connecté cush
Inscrit le : 18/02/11
Membre Disque Diamant
3236 messages
Posté le 28/01/15 à 18:51

rockit a écrit :


Juste une petite remarque a propos de ça
(citation)
En fait, ce morceau fait également partie de la triple compilation Decade... mais par contre je n'ai pas vérifié si c'etait la même version


Oui c'est la même version, je l'avais remarqué il y a peu en fouillant dans les LP pour choisir le suivant... En fait je remarque pas mal de choses a posteriori mais on ne peut plus revenir sur ce qui est écrit, impossible d'éditer ce qui est gravé dans le marbre... Dommage car il y a pas mal de choses à améliorer. J'ai demandé plusieurs fois d'ajouter la fonction "Edit" (qui existe sur la plupart des forums) mais je n'ai pas été entendu car il y a quelques années quelqu'un avait effacé ses messages avant de quitter le site. Il paraît que c'est grave.

Bon tant pis, ici on est bien quand même...



Non Connecté cush
Inscrit le : 18/02/11
Membre Disque Diamant
3236 messages
Posté le 29/01/15 à 11:26
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Ce concert a été enregistré au Cow Palace de San Francisco en 1978 pendant le "Rust Never Sleeps tour" ... ça ne vous rappelle rien? hmm oui, bien sûr ! Les albums live sortis en 79: Rust Never Sleep et le double LP Live Rust ! En fait l'existence de cet album est avant tout une question de business, les droits du DVD ayant été acquis par une société hollandaise Immortal. Très vite la musique du DVD est transféré sur support vinyle et vous voilà en possession d'un Live qui reprend tous les titres de "Live Rust" augmenté de deux autres tirés de "Rust Never Sleep" : "Thrasher" et "Welfare Mothers". L'ordre des morceaux pendant la tournée est respecté et les titres sont de haute volée, même s'il y a quelques différences assez minimes avec le "Live Rust" original...
Si vous possédez les enregistrements d'époque cet album fera doublon, mais si ce n'est pas le cas il faut savoir que cette tournée a été l'une des meilleures de Neil avec le Crazy, vous pouvez sans crainte vous précipiter sur ce LP sorti en 2008, que l'on trouve d'ailleurs à prix très raisonnable, c'est du 180 gr certifié non-officiel, dans la foulée pensez aussi au DVD qui est lui aussi tout à fait excellent.

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Non Connecté cush
Inscrit le : 18/02/11
Membre Disque Diamant
3236 messages
Posté le 29/01/15 à 11:33


Un extrait du DVD avec ces foutus moines en intro...

Non Connecté jerem
Inscrit le : 08/09/14
Membre maxi 45t
149 messages
Posté le 29/01/15 à 11:38
Je ne connaissais pas

Non Connecté cush
Inscrit le : 18/02/11
Membre Disque Diamant
3236 messages
Posté le 29/01/15 à 16:55

jerem a écrit :
Je ne connaissais pas


Celui qui suit est encore moins connu, c'est un bootleg enregistré à Rome lors de la tournée 1976:

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Ce boot a sa petite réputation, il a été beaucoup diffusé en Italie pendant une certaine période, il n'est donc pas rare et se déniche à prix très abordable. Tout d'abord, qu'en est-il de la qualité du son? Il n'est en rien comparable à un album officiel et on est même assez loin du compte... mais il reste très écoutable, le son est net, sans bruits parasites, on regrette juste une sensation d'éloignement et un manque de définition du son. L'album s'écoute sans gêne et son manque de confort auditif lui donne ce petit côté épicé qui vous donne la sensation d'être ... privilégié.

Ce qui le rend précieux c'est la date à laquelle il a été enregistré, la tournée 76 est en effet riche de nouveautés et cet album en est le témoignage. Comme souvent on retrouve une face acoustique et une autre électrique en compagnie du Crazy. La première sensation se trouve face une, l'apparition d'un titre qui restera inédit, uniquement joué lors de cette tournée: Once I was in Love , une superbe ballade accompagnée au piano, toute en tendresse et retenue. Elle prendra différents titres au gré de la tournée: Don't Say You Win, Don't Say You Loose ou No One Seems To Know . Pour certains parmi les plus férus amateurs du Loner, la seule présence de ce titre justifie l'achat de l'album.
Le morceau suivant est également une première "Too far gone" , il faudra attendre 1989 et l'album Freedom pour en avoir une version définitive sur la cire.

La seconde face s'ouvre avec "The losing end" une chanson tirée de "Everybody Knows This Is Nowhere", mais c'est le titre suivant qui présente (encore) une nouveauté, la version électrique du fameux "Last trip to Tulsa" issue de son premier album prend une dimension nouvelle dans ces nouveaux habits. Et pour finir en beauté la dernière chanson de l'album c'est tout simplement "You're like a Hurricane" dans sa toute première version, absolument magique (déjà !) et terriblement définitive !

Si vous le croisez au fond d'un bac, bah, n'hésitez pas...

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Non Connecté cush
Inscrit le : 18/02/11
Membre Disque Diamant
3236 messages
Posté le 30/01/15 à 16:25
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Prairie Wind semble faire partie des albums apaisés de Neil Young, comme Harvest Moon ou Silver & Gold , ce n'est pourtant qu'une apparence car il est parcouru d'une tension interne qui prend sa source dans la tristesse de Neil qui vient de perdre son père et à qui il dédie cet album. Son état de santé s'est également détérioré, il a subi une opération au cerveau suite à une rupture d'anévrisme... D'ailleurs d'une façon générale il a peu été épargné par la vie (polyo, deux enfants gravement malades, divorces)... C'est donc dans un contexte assez lourd que se construit cet album, Neil écrit beaucoup, comme s'il percevait une urgence, comme si le temps était compté... C'est vrai, la soixantaine est arrivée!

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C'est donc un album acoustique qui nous est proposé, les fidèles sont là, Ben Keith, Spooner Oldham, Rick Rosas, la Guest star de l'album c'est Emmylou Harris qui intervient sur trois titres. L'ambiance générale oscille entre ballades folk et airs country avec quelques réminiscences Gospel ici ou là. C'est aussi un album assez introspectif, une interrogation sur le temps qui passe: retour sur une "icône" Elvis "He was the king", questionnement sur l'objet qui traverse et défie le temps, passant de main en main "This old Guitar", illusion du mouvement, du flux et du reflux, des allers et retours, des séparations et des retrouvailles "Here for you", l'interrogation métaphysique sur le mode "Prière" au travers de "When God made me".

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Pour ma part je trouve que l'album est globalement d'un bon niveau mais qu'il comporte des titres de valeurs inégales. Il a été souvent bien accueilli par la critique et peut-être même surévalué. Il débute de fort belle manière avec "The painter" et déjà Neil philosophe :"It's a long road behind me / It's a long road ahead / If you follow every dream / You might get lost." Neil plante avec maestria ses préoccupations du moment bien soutenu par la steel de Ben Keith.
"No Wonder" le morceau suivant est pour moi le sommet de l'album, le jeu des guitares soulevé par les profonds accords de l'orgue est magnifié par l'intervention des chœurs, tandis qu'une somptueuse mélodie, qui nous renvoie au lointain Harvest se déploie avec justesse et perfection.

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"Falling Off The Face Of The Earth" évoque le dernier regard que l'on peut adresser à ses proches avant le départ... Le dernier titre de la face nous plonge dans la nostalgie, "Far from home" chante Neil sur un rythme enjoué au son de l'harmonica et des cuivres... La face deux s'ouvre au son d'un grand orchestre qui se déploie avec lenteur, peut-être un peu trop de tout ici, tout est bien en place, le chant est parfait, mais d'où provient cette sensation de pesanteur? La chanson titre, en comparaison semble presque "soul", et même "reggae", un souffle de brise qui traverse l'immensité de la prairie... ça requinque, malgré la mélancolie qui traverse la chanson. J'ai plus de mal avec le dernier titre de l'album "When God made me" dont la forme évoque un peu trop un cantique et pas assez un Gospel pour m'emporter, elle me fait même un peu peur...
La dernière face comporte une interview de Neil, malheureusement je n'ai pas le niveau suffisant pour pouvoir m'y atteler.

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Deux pochettes intérieures sont prévues en sus pour accueillir les albums (200gr) et un grand livret regroupe les paroles des chansons et quelques photos.
Sans parvenir à être un album phare du Loner, Prairie Wind est traversé par une certaine profondeur dans son propos, un poil "commercial" sans doute mais toujours de bon niveau.

Non Connecté cush
Inscrit le : 18/02/11
Membre Disque Diamant
3236 messages
Posté le 30/01/15 à 16:26

Non Connecté cush
Inscrit le : 18/02/11
Membre Disque Diamant
3236 messages
Posté le 30/01/15 à 16:33

Non Connecté cush
Inscrit le : 18/02/11
Membre Disque Diamant
3236 messages
Posté le 30/01/15 à 17:24

cush a écrit :

La première sensation se trouve face une, l'apparition d'un titre qui restera inédit, uniquement joué lors de cette tournée: Once I was in Love , une superbe ballade accompagnée au piano, toute en tendresse et retenue. Elle prendra différents titres au gré de la tournée: Don't Say You Win, Don't Say You Loose ou No One Seems To Know . Pour certains parmi les plus férus amateurs du Loner, la seule présence de ce titre justifie l'achat de l'album.



Non Connecté cush
Inscrit le : 18/02/11
Membre Disque Diamant
3236 messages
Posté le 26/02/15 à 23:32
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L’album éponyme de Neil Young est également son premier en tant que leader, il a été enregistré en 1968 et paraît en janvier 69, sur le premier pressage, suite à une erreur d’impression, son nom ne figure pas. Il sera ajouté lors des éditions ultérieures.
Neil Young fait alors parti du Buffalo Springfield sous la direction de Steve Stills, son rôle est de plus en plus important au sein du groupe, notamment sur le très remarqué deuxième album Buffalo Springfield again pour lequel il a composé trois titres somptueux (dont Mr Soul et Broken arrow ).

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Il s’entoure de Jack Nitzsche, de Ry Cooder, de Jim Messina et de George Grantham pour graver un album qui s’avère très attachant, même s’il ne génère pas alors un grand succès commercial. Bien que cela puisse paraître surprenant aujourd’hui, la voix de Neil est alors considérée comme un « obstacle » à son succès, jugée trop aiguë, voire nasillarde… C’est la raison pour laquelle vont se multiplier sur l’album les chœurs féminins, la production quant à elle se fera assez étouffante et les arrangements seront un peu balourds, pire il va être victime d’un procédé nouveau sensé produire des effets stéréo avec un mix mono. Mais le disque est très travaillé et surtout il est traversé par de très belles compositions.

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Le titre le plus emblématique c’est le superbe « The Loner » qui sera à l’origine du surnom qu’il portera désormais. Autre titre incontournable "I've Been Waiting For You" qui sera plus tard repris par Bowie, il faut aussi citer "The old laughing lady" écrite dans un coffee-shop de Détroit sur un nappe en papier, impossible d’oublier aussi "The last trip to Tulsa" qui termine l’album sur un long délire de neuf minutes vingt-cinq où, accompagné de sa seule guitare, Neil décrit un univers urbain complètement halluciné traversé de personnages bien allumés :

Well I woke up in the morning
With an arrow through my nose
There was an Indian in the corner
Tryin' on my clothes.


Non Connecté cush
Inscrit le : 18/02/11
Membre Disque Diamant
3236 messages
Posté le 26/02/15 à 23:34

Non Connecté cush
Inscrit le : 18/02/11
Membre Disque Diamant
3236 messages
Posté le 26/02/15 à 23:36

Non Connecté cush
Inscrit le : 18/02/11
Membre Disque Diamant
3236 messages
Posté le 26/02/15 à 23:37

Non Connecté saxo59
Inscrit le : 14/02/12
Membre Disque Platine
1704 messages
Posté le 26/02/15 à 23:48
je découvre ces posts ce soir et je remercie sincèrement Cush,j'apprend plein de choses

Non Connecté cush
Inscrit le : 18/02/11
Membre Disque Diamant
3236 messages
Posté le 27/02/15 à 09:49

saxo59 a écrit :
je découvre ces posts ce soir et je remercie sincèrement Cush,j'apprend plein de choses


Ravi que ça t'intéresse, preuve qu'il y a bien quelques amateurs de neil Young sur ce forum !

Non Connecté fr3d0
Inscrit le : 21/03/13
Membre 45T
8 messages
Posté le 27/02/15 à 11:32
Pareil pour moi, je ne participe pas beaucoup au forum mais je suis avec plaisir ce sujet, étant également un amateur du Loner que j'ai pu voir en concert cet été! Merci pour ces chroniques de disques!

Non Connecté cush
Inscrit le : 18/02/11
Membre Disque Diamant
3236 messages
Posté le 27/02/15 à 15:39

fr3d0 a écrit :
... étant également un amateur du Loner que j'ai pu voir en concert cet été! ...


A! oui quand même ! Là je suis carrément envieux, peut-être que tu peux raconter ?

Non Connecté cush
Inscrit le : 18/02/11
Membre Disque Diamant
3236 messages
Posté le 28/02/15 à 11:14
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Avec “Everybody Knows This Is Nowhere” Neil Young va obtenir le succès et la consécration, ce sera son premier grand classique, un album qui fera date et s’inscrira dans la mémoire d’une génération. Ce succès c’est d’abord le fruit d’une rencontre. A la suite de son premier album il prend goût à jouer en compagnie d’un groupe de bar New Yorkais rencontré au Whisky-A-Gogo : les Rockets. Il décide de les embaucher pour une tournée et les rebaptise le « Crazy Horse », c’est ainsi que Danny Whitten, Ralph Molina et Billy Talbot accompagnèrent neil dans les studios pour enregistrer ce qui restera l’un des grands albums de la décennie.

La magie qui naît de cette rencontre tient de l’alchimie la plus subtile, c’est le mariage réussi des contraires, la conception d’une architecture à l’équilibre instable où la fragilité de la voix de Neil, au bord de la fêlure, se confronte à la force et à la puissance d’un torrent d’électricité et de distorsion. Toute sa vie durant Neil balancera dans cette ambivalence, la campagne et la ville, l’acoustique et l’électrique, la paix et la fureur.


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Trois titres fondateurs ici, des totems plantés à jamais dans l’histoire du rock, le titre d’ouverture « Cinnamon Girl » ou comment se sentir happé dans un tourbillon de cire qui ne s’achèvera qu’à la dernière note de la face B. « Down by the River » où le jeu des guitares vous embrase les neurones pour un aller simple, sans retour, et « Cowgirl in the Sand » dont Neil ne sait pas alors qu’il jouera ce titre lors de ses concerts quarante ans après l’avoir composé…
Trois titres écrits alors qu’il voguait entre deux eaux, dans un état comateux, fiévreux, malade. La musique lui battait le crâne et se forgeait un chemin dans son esprit torturé. Trois titres de feux où l’énergie se canalise et sculpte la matière sonore, creuse un sillon gravé en une journée au Studio de Topanga Canyon…


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Mais “Everybody Knows This Is Nowhere” c’est aussi quatre autres morceaux dont la chanson-titre aux accents country, « Round & Round » ballade aux accents aériens et champêtres et « Running Dry » sous-titrée « Requiem for the Rockets » un Folk Song aux accents savoureux avec Bobby Notkoff au violon.

Un classique du rock.



Non Connecté cush
Inscrit le : 18/02/11
Membre Disque Diamant
3236 messages
Posté le 28/02/15 à 11:17


Non Connecté cush
Inscrit le : 18/02/11
Membre Disque Diamant
3236 messages
Posté le 28/02/15 à 11:18

Non Connecté cush
Inscrit le : 18/02/11
Membre Disque Diamant
3236 messages
Posté le 28/02/15 à 11:20

Non Connecté matteo49100
Inscrit le : 09/02/12
Membre Disque Diamant
4388 messages
Posté le 28/02/15 à 12:52
c'est un superbe album un classique même, mon préféré de ceux qu'il à fait avec le crazy horse

Non Connecté cush
Inscrit le : 18/02/11
Membre Disque Diamant
3236 messages
Posté le 28/02/15 à 22:52

matteo49100 a écrit :
c'est un superbe album un classique même, mon préféré de ceux qu'il à fait avec le crazy horse


Oui, on peut ajouter aussi le "Live At The Fillmore East" enregistré en 70 qui est également éblouissant !
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