Dark Undercoat - Emily Jane White
Le hasard. C’est par hasard que je tombe sur cette pochette sombre, une jeune femme en blanc derrière un voile… Intrigant tout ça.
Les premières notes de « Bessie Smith » mettent dans l’ambiance : guitare seule, puis percussions, basse et violoncelle, instruments principaux de l'album. Voila qui rend honneur au triste destin de « l’Impératrice du blues ». Ajoutez à ceci une voix envoutante, quelque peu meurtrie et découvrez alors une atmosphère intimiste, mélancolique.
Une atmosphère deja entendue... Je cherche je cherche... Oui, c'est ça : je ressors l'album To be Still de Alela Diane, notamment le morceau "White As Diamonds" (comme par hasard!!!). La ressemblance est frappante : la voix, la sobriété des instruments, notre violoncelle...
Qu'à cela ne tienne, je savoure ce premier morceau avec surprise, et ai hâte de découvrir ce que dévoile le suivant.
Mais avant ça, ma curiosité l’emporte et me voila à la recherche d’informations sur cette mystérieuse demoiselle : Originaire de Californie, 27 ans, Emily Jane White baigne dans la musique depuis son plus jeune age : piano, guitare, chant... Installée quelques mois à Bordeaux avant de retrouver son San Francisco natale, elle enregistre ce premier album Dark Undercoat qui sortira en 2008. Wild Tigers I Have Known devient meme une BO pour le film du meme nom de Cam Archer.
« Hole in the middle » commence et le charme continu, des mélodies simples, dépouillées à base de piano et de guitare. Les morceaux s’enchainent, l’esprit meurtri et sensible reste toujours présent.
En bref, un ensemble homogène, peut être trop : Les morceaux se ressemblent beaucoup, mais on ne lui en veut pas. L'album est court mais l’émotion est palpable jusqu’à la dernière mesure.
Et ce n’est pas fini : la belle a sorti un nouvel album « Victorian America » en ce début d’année et promet une jolie carrière dans le monde folk.
juin 2010, écrit par
Alpha