C'est chouette comme chanson, j'aime beaucoup.

Mais j'ai de la peine pour la fille sur la gauche de Anna

Non seulement elle doit attiser le feu de la forge invisible, mais en plus taper sur un tambour

"the wall" sur ma nouvelle chaine!!!!! 30 euros HS, deux soudures et hop, a moi la petite continental edison

Tres bonne idée !

C'est gentil mais ça me va bien ici, tout le monde peut mettre une pochette et donner son avis même si ça ne fait qu'une ligne. Si on veut ajouter du renseignement rien n'empêche de glaner quelques infos et de mettre en forme !

C'est toi qui vois, tu as de toute façon la vedette ici

Voilà un vinyle qui a pu échapper à l'attention de pas mal de monde, c'est un enregistrement de la première tournée des Arctic Monkeys aux Etats-Unis alors qu'ils n'avaient fait qu'un seul album (et quel album !) en 2006. On n' y retrouve d'ailleurs que des titres du premier LP, excepté Cigarette smoker Fiona échappé de l'excellent 25 cm Who The Fuck Are Arctic Monkeys ?
Le bassiste Andy Nicholson est absent de l'enregistrement et son remplaçant Nick O'Malley prendra sa place définitivement à l'issue de la tournée. L'album est court, 32 minutes, sans faiblesse, avec le son d' Artic Monkeys première période, cheveux longs, titres courts et efficaces. On se souvient de l'engouement d'alors pour ce groupe, issu du Net, qui s'inscrivait dans la lignée des Libertines, de Franz Ferdinand, des Strokes ou des Kills, autant de groupes qui redonnaient alors ses lettres de noblesse au rock populaire.
Ah oui, au fait, pourquoi difficile à voir cette pochette?
Parce qu'elle se cache à l'intérieur d'un coffret sorti en 2008 et qui présente en fait un DVD: "At the Apollo" (concert efficace et sans fioriture).



Au fait je réécoute les premiers Monkeys suite à la parution du dernier opus, honnête et un peu guindé, sur la photo de la pochette intérieure, on dirait Kraftwerk ! Je les préfère finalement première mouture...

Excellent, je vais écouter ça

Lol Coxhil est un homme qui refusa toute sa vie de porter la moindre étiquette, original, excentrique, ouvert à tous les vents pourvu qu'ils l'emportent loin, il a construit un parcours formidable, d'une incroyable diversité et la légende s'est construite toute seule autour de lui... Il a rencontré Charlie Parker et Dizzy Gillespie, saxophoniste il s'est adonné au bop, s'est ouvert au funk, au rock, au free, à la musique expérimentale. Il a fait la manche, a côtoyé des poètes, des peintres, a vécu à la marge de la société, mais il est toujours resté créateur, acteur, musicien : par-dessus tout artiste...
Pas de limite pour ce fou de musique, ce curieux des sons et des folklores, c'est un des premiers à oser le solo au saxophone pendant les concerts, musicien brillant, il se laisse également aller de temps à autre à chanter quelques chansons.
Cet album a un format peu usuel, c'est un 25 cm et, qui plus est, fabriqué en France, en 1985. Lol y chante, à la manière d'un crooner, susurre un standard accompagné au piano, il s'embarque également dans un titre aux envolées tziganes, se montre émouvant au soprano, plonge dans les années trente et fait revivre le violon tzigane à la manière de Stéphane Grappelli... Superbe album au parfum un peu rétro qui nous envahit d'une profonde nostalgie.
Lol dont le prénom signifiait Lots Of Love nous a quitté en 2012.

Ce troubadour excentrique de génie est parti trop tôt

Quelques mots pour décrire cet album (trouvé par miracle dans un dépot vente): Max's Kansas City, transexualité, New York, décadence, New York Dolls, punk, mauvais au lit.....rock'n'roll quoi !

Du bon métal symphonique...



ça balance bien, non...?

Mots puissants et évocateurs...



Jamais les éditions "Le chant du monde" n'auront aussi bien porté leur nom que lors de cette réédition !
Le chant porté par une voix légèrement cassée, sur le ton de la confidence et véhiculant une tonne d'émotion, Snooks Eaglin frotte et gratte les cordes de sa guitare en frappant le sol de son pied, c'est ainsi qu'il sort de sa nuit.
Un enregistrement majeur qui date de 1959, charriant une musique de pauvre, pleine de simplicité et de dépouillement, elle révèle, sous la voix voilée, les plus purs trésors... Allez one scotch, one bourbon et retour sur la platine.

superbe! je ne savais pas que "chant du monde" avait sortie de Eaglin.... tres beau disque à chaque fois avec de beaux textes à l'interieur

J'vais me le réécouter !!

Lightnin 'Hopkins - Patterns Freeform

Belle pochette psyche pour cet album de février 68. Plus de vingt ans déjà que Lightnin' forge sa légende, plus jeune il avait fabriqué lui-même sa propre guitare avec une boîte à cigare, un peu comme Pelé qui avait appris à jouer au foot en tapant dans une boîte de conserve... Depuis, de nombreux albums ont été coulés dans le vinyle et bien du liquide est passé sous les ponts... Lighntin' il courait le cacheton et il ne fallait pas la lui faire, une liasse après chaque titre, les espèces vites planquées dans la poche secrète, et puis un autre blues, une autre histoire, vite composée, vite gravée.
Doué il l'était, prolifique même, joueur et fier de lui, il passera même par la case prison, mais c'est familial, pas de soucis !
Patterns freeform l'un de ses meilleurs, alors, album psyche ou pas psyche? Quand on l'écoute, rien de flagrant, un bon album de blues ! Mais on peut lire au dos de l'album: A spécial thanks to Vous voyez les noms ?



Du coup c'est le début de la légende pour cet album dont l'impact dépasse désormais l'univers des seuls amateurs de blues...

genial! une piece pas courante... pour les 13th floor je penses qu'il avait du l'aidé en sortant cet album non? je penses qu'il avait un "pouvoir de decision" au sein du label

Tu dois certainement avoir raison, je m'en remets à toi pour les détails et les précisions !

Un extrait d'un album que j'ai commandé en attendant de pouvoir écouter le vinyle, André Williams un des godfathers du rock accompagné par du beau monde, on en reparle plus tard :

c'est une suggestion rien de sure mais je crois que les 13th floor etait le groupe majeur du label et ils étaient surement fan de Lightnin ca serait intéressant de savoir... mais jamais écouté cet album que je ne connaissais pas! merci pour la decouverte... en meme temps tu nous proposes des merveilles à chaque fois!


euh j'ai un doute c'etait ironique ta réponse?

Eh, ce vieux vicelard d'André Williams J'ai cet album en CD, je ne le sors que quand personne ne regarde, le "design" est pour le moins osé La pochette en donne déjà un petit avant goût... J'ai découvert le bonhomme lors d'un concert qu'il avait donné à Clermont-Ferrand dans les années 90... savoureux de voir ce papy égrillard chanter avec gourmandise son "Jail bait" presque sous la statue de Vercingétorix, place de Jaude pour ceux qui connaissent Un moment d'histoire en quelque sorte

La carrière de Frank Lowe, et singulièrement l'apparition de cet album, arrivent à une sorte de carrefour dans l'histoire du jazz. John Coltrane a lancé ses derniers feux, laissant derrière lui un héritage immense et une empreinte si forte qu'il faut maintenant se singulariser, échapper à l'attraction et quitter la gravitation. Pas facile d'autant que Rashied Ali est l'un des derniers compagnons de l'homme illustre, il a gravé à ses côtés un poignant duo "Interstellar Space", une œuvre forte, une montagne insurpassable...
Pourtant Frank Lowe a pas mal bourlingué, il a appris et fait ses preuves chez Sun Râ, c'est pas n'importe qui le Sun, et il vaut mieux être bon si on est un souffleur, la concurrence est rude. Il faut savoir également jouer des percussions, saisir les rythmes, oui ça va le faire avec Rashied...
Cinq années que celui-ci a jouté en duo avec John Coltrane, face à face, l'un poussant l'autre, l'autre tirant l'un, un duo, un vrai. Une trace forte dans la légende. Certainement Frank Lowe saura jouer la partie, on entend dans son jeu les marques du père, l'esprit de Coltrane y brûle encore, il prolonge la quête Coltranienne de manière incandescente, lui aussi cherche, triture les notes, essore les thèmes, les prolonge en circonvolutions tourbillonnantes, y trouve le cri et explore la moindre densité...
Pas fou Rashied, il a flairé l'énorme potentiel et signe ici un superbe "exchange", ultime hommage au géant, comme une dernière offrande avant de continuer la route et de tourner, là, au carrefour...

Non, pas une once d'ironie, je suis désolé si tu l'as ressenti comme ça, bien au contraire, j'ai souvent noté que tu avais de solides connaissances en matière de blues, bien plus que moi...

ok j'ai eu un doute j'étais surpris sur le coup
ben c'est vraiment gentil mais je trouve qu'on se complète pas mal sur ce forum et ça fait du bien de voire autant de passionnés ! j'adore voir tes présentations d'albums... j'avoue être assez "flemmard" de mon coté niveau présentation
le blues j'ai beaucoup écouté et lu... des heures des jours des mois des années dans les médiathèques à me passionner du sujet donc c'est toujours un plaisir d'en parler