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Sibelius Jean
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Cristiani Herve
Willie Colon
Vivre/le Soldat
Manowar
Culpeper's Orchard
T2
Référence : 138 822
Label : Deutsche Grammophon
Pays : Allemagne
Année de parution : 1960
Tracks :
Spécificité :
Année d'acquisition : Non Spécifiée
Provenance : Non Spécifiée
Etat d'achat : neuf
Prix d'achat : Non Spécifié
Etat actuel du vinyl : EX (Excellent Etat) En savoir +
Etat actuel de la pochette : VG++ (Très Bon Etat) En savoir +
Est-il à échanger ? Non
Commentaires/anecdotes sur ce disque : Le premier concerto pour piano était initialement dédié à Nikolaï Rubinstein. Mais celui-ci, jugea la partition si mauvaise, qu'il déclara qu'elle donnait la nausée. Les premières mesures du célèbre thème du premier mouvement Voici, telle que la décrit Tchaïkovski dans une de ses lettres, la réaction de Rubinstein lorsqu'il écouta le concerto pour la première fois : « C’était la veille de Noël 1874. Je joue le premier mouvement. Pas un mot, pas une observation. À dire vrai, je ne sollicitais pas un verdict sur la valeur musicale de mon concerto, mais un avis sur sa technique pianistique. Or, le silence de Rubinstein était lourd de signification : “Comment voulez-vous, mon cher, semblait-il vouloir dire, que je fasse attention à des détails, alors que votre musique me répugne dans son ensemble ?” Je m’armai de patience et jouai la partition jusqu’au bout. Un silence. Je me lève. “Eh bien ?” demandai-je. Courtois et calme au début, Rubinstein devint bientôt une sorte de Jupiter tonnant. Mon concerto n’avait aucune valeur, était injouable ; deux ou trois pages, à la rigueur, pouvaient être sauvées ; quant au reste, il fallait le mettre au panier ou le refaire d’un bout à l’autre. “Je n’y changerai pas une note, répliquai-je, et le ferai graver comme il est.” C’est ce que je fis. » Profondément choqué — on connaît la naturelle hyper-sensibilité de Tchaïkovski —, le compositeur changea la dédicace au profit de Hans von Bülow grâce à qui le concerto acquit rapidement l'immense réputation qui l'accompagne encore aujourd'hui. De son côté, Rubinstein fut forcé de reconnaître la valeur de la partition. Les deux hommes reconnurent leurs erreurs de jugement. Rubinstein en devint d'ailleurs l'un des meilleurs interprètes et ce concerto fut l'une de ses œuvres préférées, sa pièce maîtresse. Il existe une version arrangée pour deux pianos par Tchaïkovski, en décembre 1874, et revue en décembre 1888. La première représentation a eu lieu à Boston, aux États-Unis, le 13 octobre 1875, par Hans von Bülow, dirigé par Benjamin Johnson Lang (version de 1874-1875).Le concerto en si bémol mineur était sur le chemin de la gloire. L'exécution du concerto dure approximativement 40 minutes.